Le Temps d’une valse

Documentaire I Long métrage I En post-production
RĂ©alisĂ© sur 4 saisons: Printemps I Avril 2017   –   ÉtĂ© I Juillet 2017   –   Automne I Octobre 2017  –  Hiver I Janvier 2018

« Le temps d’une valse » est un film basĂ© sur la marche, la rencontre, la danse et les personnes âgĂ©es.
En sillonnant Ă  pied les routes des Deux-Sèvres. Sophie Lenfant part Ă  la rencontre de personnes âgĂ©es isolĂ©es afin de les invitĂ©es Ă  danser autour d’une valse ou bien en dansant pour eux « le temps d’une valse ».
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Synopsis

Le Soleil arrose de ses premiers rayons la matière, un chemin, les arbres, les feuilles, les cheveux, la peau. Les chants d’oiseaux du bocage font écho. Par de grands gestes de bras, Sophie souffle ses mouvements, énigmatiques.
Au pied d’une éolienne, Sophie s’agite, se contorsionne, danse le temps qui passe, l’agitation du temps, bercée par le son lancinant des pales, qui rappelle le tic-tac d’une horloge, le temps qui passe, les cycles de la vie.
Puis le paysage du temps ; le visage de Marguerite : « Je crois que c’est ça hein, il faut accepter de vieillir… »
Dans le salon de Marguerite, Sophie propose sa danse, en musique. Sophie et Marguerite sortent marcher pour finir leur rencontre.
Chez Lucette, l’ambiance est un peu plus austère. Pourtant, elle livre à Sophie son témoignage de la danse, ses souvenirs en tant que femme. Lucette attendait ce moment : danser une valse avec Sophie au milieu de son salon…

Intention

Le film se déroule sur quatre saisons, en quatre temps. Les saisons marquent le temps qui passe, et servent de support et de décor pour exprimer la beauté du temps, du mouvement de la nature, comme écho au corps et à la vie.

La marche de Sophie, comme mouvement dans l’espace et dans le temps est suivi par une caméra stabilisée.
Elle favorise la contemplation, et l’immersion dans l’univers physique et apaisant de la marche.

Les rencontres sont marquées par la spontanéité, l’ouverture à l’autre. Disponibilité, écoute, discrétion. Un moment subtil, fragile, où la fixité des cadres assoit la grâce de ces instants éphémères.

Les mains, les yeux, la peau. Autant d’éléments qui parlent du vieillissement, de la vie, du temps. La caméra se focalise sur ces éléments signifiants.

La bande son est précieuse. La nature est très présente dans le film, et une attention est portée sur la qualité naturelle des sons pour donner à vivre un réalisme sonore affirmé. Les sons de la nature, bruts et naturels, sont primordiaux pour donner à vivre au spectateur la sensation d’immersion dans les paysages, ou pour faire  écho aux souvenirs d’enfance dans la nature.  La musique de son côté, loin d’être omniprésente, parfois enchantée et envolée, parfois mélancolique et passagère, renforce les émotions en soutenant les images. Sophie intervient aussi en « voix off », comme une voix intérieure qui se parle à soi-même. Cette « voix off » est en fait tirée d’entretiens sonores vivant.

Le film se veut un hommage au vieillissement, au temps, au mouvement du corps et des émotions et à la nature. La danse, non verbale, laisse s’exprimer les émotions qui touchent au vieillissement et à la solitude. Elle est aussi une ode à la vie.

Interprète: Sophie Lenfant
RĂ©alisation: Romain Saudubois
Prise de Son: Rudy Tolila
Monteur: Alexandre Westphal
Mixeur: Laurent Baraton
Compositeur & Musicien: Jean-Luc Algourdin

Production: Compagnie Alea Citta

Ce film est soutenu par la Région Nouvelle Aquitaine, le Conseil Départemental des Deux-Sèvres, la Ville de Parthenay,
​le Festival Terre de Danses , la SPEDIDAM, la CFPPA79 et la CNSA

© Rudy Tolila - 2024 | mentions lĂ©gales